L’appartement infernal / The infernal flat

septembre 6th, 2017

[English version below]

Vous avez peut-être oublié, mais jusqu’à récemment, je n’avais toujours pas de réel logement; j’étais d’ailleurs le dernier de ma promotion à toujours loger dans un hôtel de backpackers.
Je finis enfin par visiter un truc qui me convient à peu près : loyer plus que raisonnable, très bon emplacement (à côté d’Hyde Park, soit en plein centre-ville). Seuls inconvénients : 1) je serai dans un dortoir de 6 personnes et 2) sur les 5 autres colocataires, 3 sont Français. Par expérience, je suis méfiant des groupes trop homogènes.

Mais sachant que je ne pourrai jamais trouver de truc parfait et que je ne peux pas m’éterniser dans un lieu qui me plaît par certains côtés mais où se concentrer pour travailler est par définition très difficile, je choisis cet appartement.

Si j’avais su.

Mais n’anticipons pas (suspens, suspens 😛 )

Du côté de l’école, une nouvelle inattendue nous tombe dessus :un autre tournage va avoir lieu, avant même ceux des 2 films dont je vous ai déjà parlé !

En gros, nous avons deux demi-journées pour tourner 2 scènes (1 extérieure, 1 intérieure) du célèbre film Citizen Kane, en adaptant comme on l’entend l’histoire (les précédentes promotions avaient eu Psychose ou encore Chinatown).
Alors que nous avons déjà des tonnes de devoirs et autres réunions pour préparer les 2 autres films, on est un peu pris de court. Mais il faut voir le positif : 1) ça nous permet de mieux nous préparer pour les 2 films et 2) j’ai enfin obtenu le rôle que je souhaitais 🙂 : si sur la scène tournée l’apres-midi, je suis encore « focus puller » (premier assistant opérateur), pour celle du matin, je suis premier assistant-réalisateur !

Mais retour à l’appartement : ça n’y cause pas beaucoup, mais ça ne pose pas de problème, vu que comme mes colocataires (travaillant pour la plupart dans l’hôtellerie et la restauration), je suis crevé en rentrant la-bas et je souhaite juste du calme.

Et puisqu’on parle de calme, justement.

Troisième nuit : une violente dispute éclate entre 2 colocataires.
Violente du style « du sang (beaucoup) sur le mur (blanc) de la cuisine ».

Quatrième jour : le coloc qui a frappé l’autre se retrouve en prison, car ce dernier a porté plainte.

Sixième jour, dans l’après-midi : sms d’un colocataire alors que je suis a l’école.

La proprio de l’appart ne payait pas le loyer depuis des mois. L’agence immobilière gérant le bien a débarqué à l’appart avec la police et changé les serrures.
On est mis à la porte sans préavis, et on nous permet juste de récupérer nos affaires le lendemain matin. La proprio malhonnête s’est éclipsée, avec nos cautions (3 semaines de loyer), et une semaine de loyer pour chacun d’entre nous.

Septième jour au matin : en venant rechercher nos affaires, on apprend que la proprio utilisait une fausse identité et a fait le coup sur 2 ou 3 autres apparts a Sydney. L’agence immobilière a compris notre bonne foi, et c’est d’ailleurs pour cette seule raison qu’on est autorisés a récupérer nos affaires (oui, c’est le côté rigide Australien).

J’arrive a motiver mes anciens colocataires et on rédige un mail groupé pour faire pression sur notre ex-proprio et récupérer notre argent dans les plus brefs délais, faute de quoi, on passera a l’étape supérieure (plainte à la police). On a le soutien de l’agence immobilière.
Pour le moment, il n’y a pas grand chose d’autre à faire à part attendre. Mais je suis relativement optimiste (même si réaliste), vu le nombre de preuves à notre disposition et l’ampleur du forfait. Mon cerveau étant encore en « mode voyage », je digère le coup plutôt bien. Il faut dire qu’il y a suffisamment à faire avec l’école pour occuper mes pensées.

Moins d’une semaine après l’avoir quitté, me voila donc de retour dans le même hôtel.

Suite au prochaine épisode ! (que je connais pas encore, parce que je l’ai pas vécu 😀 )


[ENGLISH VERSION HERE]

Perhaps you did forget, but until recently, I still didn’t have any real accomodation; I was indeed the last of my class still in a backpackers hostel.
I visit at last something alright to my tastes: rent more than acceptable, very good location (just near Hyde Park, ie right in CBD). Only inconvenients : 1) I will be in a 6 persons-dorm and 2) on the 5 flatmates, 3 are French. By experience, I’m suspicious of too homogeneous groups.

But knowing that I won’t be able to find a perfect thing and that I can’t linger in a place which suits me in certain ways but where concentrating for working is by definition very hard, I choose this flat.

If I had known.

But let’s not anticipate (suspense, suspense 😛 )

On the school side, unexpected news fall on us: another shooting will occur, even before those of the 2 films I already told you about!

In short, we have 2 half-days to shoot 2 scenes (1 outdoor, 1 indoor) of the well-knozn Citizen Kane movie, with possibility of adapting the story as we wish (previous classes had Psycho or Chinatown).
As we already have tons of homeworks and miscellaneous meetings for the preparation of the 2 other movies, we are a little taken aback. But let’s see the positive side: 1) it allows us to better prepare for the 2 other films and 2) I at last got the role I wished for 🙂 : if on the afternoon-shot scene, I am again focus puller/1st assistant camera, for the morning one, I am first assistant director!

But back to the flat: it doesn’t talk a lot there, but I’m ok with that, as like my flatmates (working for most of them in hostellerie and restauration), I’m exhausted going back home and I only wish for calm.

Speaking of which.

Third night: a violent argument occurs between 2 flatmates.
Violent as « (a lot of) blood on the kitchen’s (white) wall ».

Fourth day: the flatmate who hit the other one ends up in prison, because this one reported the incident to the police.

Sixth day, in the afternoon: sms of a flatmate as I am in school.

The flat’s owner didn’t pay the rent since months. The estate managing the flat landed at the flat with police and changed the locks.
We are kicked out immediately, and we are just allowed to retrieve our belongings on next day’s morning. The dishonest owner faded away, with our bonds (3 weeks of rent), and a rent week for each of us.

Seventh day, morning: as we retrieve our belongings, we learn that the owner used a fake identity and did the same stuff in 2 or 3 other flats in Sydney. The estate understood our sincerity, and that’s for the only reason that we are allowed to retrieve our stuff (yep, that’s the strict Australian side).

I achieve to motivate my ex-flatmates and we write a grouped email to put pressure on our ex-owner and retrieve our money in the most shortest delays, otherwise we will go the above step (police report). We have the support of the estate.
Right now, there is not a lot to do besides waiting. But I’m fairly optimistic (even if realistic), given the number of proofs at our disposal and the scape of the forfeiture. My brain still being in « travel mode », I digest the blow quite well. There is largely enough to do with the school to fill my thoughts qu’il y a suffisamment à faire avec l’école pour occuper mes pensées.

Less than a week after leaving it, I’m back at the same hostel.

Onto next episode ! (which I don’t know yet, since I didn’t lived it 😀 )

Cinemator III: Rise of the Magazines

août 29th, 2017

[English version below]

Les semaines passent et le rythme est toujours aussi intense.

Dans le cadre d’un de nos cours, nous devons prendre en binôme 10 photos racontant une histoire. La tâche doit être effectuée avec un appareil photo 35 mm SLR. En plus clair pour les non-spécialistes : on prend des photos à l’ancienne, sur du film, pas avec un appareil numérique. Autrement dit : pas de pré-visualisation possible, nombre de photos disponibles limité (on a le droit qu’à une pellicule de 36 photos); bref, pas le droit de se planter. Du coup, c’est un peu stressant.

On décide de photographier notre histoire dans l’appartement de mon binôme. On trouve vite fait 2 acteurs (un condisciple de classe et un des colocs de mon binôme) et on décide de photographier un Dimanche. Préparer une pièce de l’appartement pour l’adapter à notre histoire nous prend une heure, si bien que quand on commence enfin les photos, la lumière du jour diminue dangereusement et  ça pose des problèmes d’exposition. Prendre les 10 situations nous prend une autre heure (on prend 2 photos par scène, par sécurité).

Vue de Sydney depuis l’appart de mon binôme, à Ashfield 😎

Mais lorsqu’on obtient le résultat de notre oeuvre, la lumière n’est pas notre souci principal (à part sur la première photo) : on n’a pas pensé à nettoyer l’objectif, car la fille travaillant à l’atelier l’avait déjà fait sous nos yeux. On aurait du, car nos clichés se retrouvent amochés par des poussières démultipliées en taille au premier plan. A part ça, on s’en sort plutôt bien.

Trop d’ombre et de poussières…

Sinon, vous vous souvenez de la compétition pour réaliser un film ? Les réalisatrices des 2 films ayant été désignées, on doit soumettre nos préférences : sur quel film on aimerait le plus travailler, ainsi que 3 choix de postes.

Le jour où j’obtiens mes résultats, je suis un peu énervé. Pas parce que je n’ai obtenu ce que je souhaitais le plus (1er assistant réalisateur), car je savais qu’il y aurait trop de compétition, mais parce qu’aucune de mes préférences n’a été prise en compte : je me retrouve « focus puller » (premier assistant opérateur) sur le film qui me motive le moins.

Mais il faut vite se reprendre et passer à autre chose : le plus important à ce moment est d’accumuler de l’expérience, par n’importe quel moyen. Et apparemment, focus puller, c’est très bien pour ça.

Et puis quelque jours plus tard, j’arrive également à m’insérer dans l’équipe de l’autre film, vu que certains postes sont encore non pourvus dans chaque film (nous ne sommes pas assez nombreux dans la promotion pour couvrir les 2 x 14 rôles) : me voilà donc « clapper loader » (deuxième assistant opérateur). Ça me permettra de comparer les différences de production sur les deux films, et ça aussi, c’est bon pour mon expérience 🙂

Et puisqu’il est question d’expérience : le week-end dernier, nous avons eu deux cours de cinématographie (ce qui veut dire au passage que j’ai bossé TOUS les jours la semaine dernière). On a filmé tant en intérieur qu’en extérieur.

En intérieur, on réutilise un plateau construit par les élèves de la promotion précédente. En extérieur, on a l’occasion de filmer caméra sur l’épaule : non seulement c’est très lourd, mais en plus on a besoin de quelqu’un pour nous guider lorsqu’on avance ou recule, donc c’est un peu stressant.

C’est tout pour aujourd’hui, et c’est déjà pas mal, même si j’ai pas tout raconté ! A plus !


[ENGLISH VERSION HERE]

Weeks pass rythme is still intense.

As a part of ours courses, we must shot as a pair 10 pictures telling a story. This task must be executed with a 35 mm SLR camera. More clearly for non-experts: we shoot this the old fashioned way, on film, not with a digital camera. Which means: no preview possible, limited number of available pictures (we can only use a 36 pictures film); in short, we are not allowed to screw things. Consequently, it’s a little stressing.

We decide to shoot our story in my teammate’s flat. We quickly find two actors (a classmate and one of my teammate’s flatmate) we decide to shoot on a Sunday. Preparing a room of the flat  to adapt it to our story takes us one hour, meaning that we finally begin shooting, daylight decreases dangerously it causes exposition problems. Shooting the 10 situations takes us another hour (we shoot 2 pictures per scene, for safety).

View of Sydney from my teammate’s flat, at Ashfield 😎

But when we obtain the result of our masterpiece, light is not our main concern (except on the first picture): we didn’t think about cleaning the lense, because the girl working at the equipment store already did it in front of us. We should have, because our pictures suffer from traces of dust multiplied in size on the foreground. Aside from that, it’s good enough.

Too much shade and dust…

On another topic, do you remember the competition for directing a movie? The 2 film directors having been chosen, we must submit our preferences: on which film we would like to work the most, plus 3 position choices.

The day I obtain my results, I’m a little annoyed. Not because I didn’t obtain what I wished the most (1st assistant director), as I knew there would be too much competition for this, but because none of my preferences was taken into account: I end up as focus puller/1st assistant camera on the film which interests me the least.

But I have to quickly pull myself together and move on: the most important thing at this stage is to gain experience, by whatever way possible. And apparently, focus puller is a very good position for that.

Moreover, a few days later, I manage to insert myself in the other film team, given that certain roles are not yet taken for each film (we are not enough in the class to cover the 2 x 14 roles): here I am clapper loader/2nd assistant camera. It will allow me to compare production differences between the two movies, and that also is good for my experience 🙂

Speaking of experience: last weekend, we had two cinematography courses (which means by the way that I worked EVERY day last week). We filmed indoor as well as outdoor.

Indoor, we reuse a set built by the previous semester class. Outdoor, we are able to shoot camera on the shoulder: not only it is very heavy, but we also need someone to guide us when we walk forwards or backwards, so it’s a little stressing.

That’s all for today, and that’s fair enough, even I didn’t tell everything! Seeya!

Pitch me if you can

août 15th, 2017

[English version below]

Salut tout le monde !

Je n’ai pas donné de nouvelles depuis un moment car je suis toujours énormément occupé et fatigué entre les cours, les devoirs et la recherche d’appartement, entre autres choses.

A la rentrée, chaque élève (nous sommes une vingtaine) a eu le choix entre 10 scripts écrits par des élèves de la précédente promotion. Lundi, nous avions un oral où nous devions présenter en 5 minutes comment nous réaliserions un film basé sur ce script. 8 personnes ont été pré-sélectionnées aujourd’hui. Elles devront passer un second entretien, plus long, et au final 2 réalisateurs seront choisis pour notre premier gros projet. Les élèves éliminés s’occuperont des autres rôles (production, mise en scène, caméra, lumière, son, montage, etc…)

Je n’ai malheureusement pas été retenu à l’issue de la première sélection. Je m’en suis douté assez rapidement vu que le niveau était très élevé. J’ai à présent (un peu) du temps pour choisir le rôle que j’aimerais occuper à la place.

A part ça, il y a 2 week-ends, j’ai à nouveau fait de la figuration dans un tournage 🙂

J’avais eu l’info par un Français de l’école travaillant sur le film en tant qu’assistant-réalisateur. Ce tournage m’intéressait particulièrement car il se déroulait… dans un train.

Le réalisateur du film a réussi à prendre contact avec un responsable d’un entrepôt où sont stockés des wagons plus en service. Ça coûte moins cher qu’un train encore en service, c’est moins compliqué niveau logistique… et il suffit de faire clignoter des lumières derrière les fenêtres pour donner l’illusion de mouvement 😉

Comme j’étais assis deux rangs derrière les acteurs principaux, on devrait me voir dans pas mal de plans de la scène finale 🙂

L’entrepôt est situé dans le quartier de Redfern, à côté d’une ancienne gare transformé en salle d’exposition et restaurant (un peu comme les derniers lieux bobos à la mode à Paris 😉 ) :

Je vous laisse sur ces images, il est très tard ici, et au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, je suis claqué ^^


[ENGLISH VERSION HERE]

Hi everybody!

I didn’t give news since some time because I’m still really busy and tired between courses, homework and flat search, among other things.

At the beginning of this semester, every student (we are around 20) had to choose betweeen 10 scripts written by students of the previous intake. Monday we did have an oral where we had to present in 5 minutes how we will direct a film based on this script. 8 persons were pre-selected today. They will have to pass a second, longer interview and eventually 2 directors will be chosen for our first big project. The eliminated students will get the other roles (production, cinematography, camera, light, sound, editing, etc…)

I was sadly not kept in the first selection. I guessed that quite quickly as the level was really high. I have now (a little) time to choose the role I would like to fill instead.

Besides that, 2 week-ends ago, I was again extra for a shooting 🙂

I  had gotten intel by a French from the school working on the film as assistant director. This shooting particularly interested me because it happened… in a train.

The film director achieved to contact with the person in charge of a warehouse were are stored wagons not in service anymore. It costs less than a train still in service, it’s logistically speaking less complicated… and you just have to make lights blink behind the windows to give the illusion of movement 😉

As I was sitting two rows behind the main actors, I should be visible in several shots of the final scene 🙂

The warehouse is located in the suburb of Redfern, just aside an old station transformed as an exhibition room and a restaurant (a little like the last hipster fashion places in Paris 😉 ) :

I’m leaving you with those pictures, it’s very late here, and in case you wouldn’t have understood yet, I’m exhausted ^^

The Dark Clap Rises

août 1st, 2017

[English version below]

L’aventure démarre sur les chapeaux de roue : ma rentrée officielle est prévue le Lundi 31 Juillet, mais dès le week-end précédent, je suis occupé. Lors de la réunion de pré-rentrée, un réalisateur enseignant à l’école fait savoir qu’il a besoin d’extras pour un tournage d’un spot publicitaire pour l’école. Je suis intéressé mais, contrairement à d’autres personnes de ma promotion, je n’ai pas le temps de le lui faire savoir.

J’arrive donc à l’école le Samedi matin en me demandant si on va m’accepter et en espérant au mieux faire des choses très mineures, au pire être autorisé à rester pour observer.

Je suis très loin du compte ! 😀

A peine arrivé, je suis chargé avec un autre étudiant de ma promotion de monter une perche pour caméra

…seuls, et sans manuel d’instruction.

Ce qui donne ça :

Bon, on s’est un peu plantés en montant une pièce à l’envers, et du coup, en fini comme il faut (avec l’aide d’un étudiant qui a commencé au semestre précédent), ça donne ça :

Puis on enchaîne sur le tournage …ou je suis réquisitionné comme figurant (au premier plan, s’il vous plaît)

Outre la perche, l’équipe a loué ce chariot et les rails qui vont avec (ce qui veut dire que 1) c’était une occasion rare car on ne les verra pas souvent, 2) il faut évidemment qu’on ait tout fini de tourner avec ce matériel avant la fin du week-end)

Au final, on a filmé 6 ou 7 scènes sur le week-end sur des journées allant de 9h à 17h. Ça n’a l’air pas grand chose comme ça, mais on est vraiment crevé à la fin de ce genre de journées.

Ceci étant, c’est toujours aussi excitant et le tout se fait dans une très bonne ambiance 🙂

Allez, je vous laisse, j’ai ma deuxième journée de cours qui débute, et j’ai plein de trucs à faire ! 😉


[ENGLISH VERSION HERE]

Adventure begins right away: my official start is planned on Monday July 31st, but I am busy as soon as the week-end just before, During orientation day, a director teaching at the school let us know that a needed extras for the shooting of a promotional movie for the school. I am interested but, contrary to other people of my class, I have not the occasion to tell him.

So I arrive at school on Saturday morning asking myself if I will be accepted and hoping at best doing very minor things, at worst be allowed to stay for observe.

I am very far from reality! 😀

As soon as I arive, I am tasked with another student of my class to build a camera crane

…alone, and without instruction manual.

Which gives this:

Well, we screwed a little by putting a piece on the wrong side, so, completed as it should (with the help of a student who began at the previous semester), it looks like this:

Then comes the shooting …where I am taken as an extra actor (in the foreground, please)

Besides the crane, the staff rent this chariot and the rails along with it (which means that 1) it was a rare occasion because we won’t see them often, 2) we have of course to finish shooting with this material before the end of the week-end)

At the end, we filmed 6 or 7 scenes on the week-end with working hours lasting from 9 AM to 5 PM. It doesn’t like a big stuff, but we really are exhausted at the end of such days.

That said, it’s always exciting and all of that happens in a very good atmosphere 🙂

Ok, I’m leaving now, my second day of school begins and I’ve a lot of things to do! 😉

Hugo begins

juillet 28th, 2017

[English version below]

Hello-hello pour cette nouvelle aventure très particulière ! 🙂

Je n’avais pas forcément prévu de raconter tout ça sur le blog parce que c’est un peu différent de mes voyages habituels, mais je me suis dit que ça serait quand même plus pratique pour donner des nouvelles à tout le monde 🙂

Je verrai si je continue ou non à vous informer sous cette forme dans les prochaines semaines. Quoi qu’il en soit, j’écrirai uniquement si j’en ai l’envie et si j’ai des choses à raconter, comme toujours depuis les débuts de ce blog 😉

Premières impressions : l’Hiver austral ressemble plus à un joli Printemps méditerranéen; de temps en temps, le vent est un peu frisquet, mais rien de comparable à un bon gros hiver de chez nous.

L’hôtel où je crèche est plutôt sympa et ça fait plaisir d’entendre à nouveau des gens parler toutes les langues autour de soi ^_^

Ce n’est qu’en prenant le train entre l’aéroport et le centre-ville et en y côtoyant les employés et écoliers faisant leur trajet quotidien que j’ai commencé à réaliser que je n’étais plus ici pour vadrouiller quelques semaines, mais pour y passer (au moins) un an de ma vie.

Quoi qu’il en soit, je sens que j’ai fait le bon choix 🙂

Je suis arrivé très tôt le matin, au bout de 24 heures de trajet (avec une escale à Dehli). Autrement dit, j’étais très jet-laggé. C’est pourquoi je suis d’autant plus fier d’avoir tenu et même être allé fêter mon premier jour australien le soir : barbecue de Noël austral (hé oui, 25 juillet) puis bar bof puis bar à salsa plus sympa.

Première cuite, mais même pas mal à la tête le lendemain et je me suis même levé très tôt pour continuer les tas de démarches administratives qu’il me reste encore (ouverture de compte bancaire, recherche d’appartement, etc…)

 

L’après-midi a lieu ma réunion de pré-rentrée à l’école. Je rencontre une grosse partie de ma promotion : nous sommes 27 au total, mais certains ne sont pas encore arrivés sur place. Je m’attendais à du 50/50, mais nous sommes au final une majorité d’internationaux (seulement 3 Australiens !), dont une surprenante GROSSE proportion de Suédois; en fait, l’école a déjà un réseau là-bas, et en plus, le système éducatif suédois permet de se faire financer une année d’études à l’étranger, avec même le paiement des billets d’avion !

Outre nous expliquer le fonctionnement courant de l’école, le personnel nous fait visiter les studios : c’est très excitant de découvrir une salle de tournage (avec le fond vert caché derrière des rideaux) ou une pièce d’enregistrement de doublage (les micros d’un côté, la vitre teintée entre et la console où il y a plein de boutons partout) ou encore un entrepôt bourré d’accessoires et de stuctures de décor en tout genre.

Cette fois, c’est sûr, c’est du concret ! 😎

Comme prévu, l’emploi du temps va être rapidement très chargé, surtout si je dois avoir un petit boulot à côté. Mais cette première introduction était très stimulante : je pense que je vais faire du bon travail d’équipe avec mes nouveaux collègues et que je ne vais pas m’ennuyer 🙂


[ENGLISH VERSION HERE]

Hello-hello for this very particular new adventure! 🙂

I didn’t really planned to tell about all of this on the blog because it’s a little different from my (usual) travels, but I realized it would be more practical to give news to everybody 🙂

I will see if I continue or not to inform you this way in the following weeks. In any case I will only write if I want to and if I have things to tell, as always since this blog’s beginnings 😉

First impressions: austral winter looks more like a nice mediterranean spring; sometimes, the wind is a little chilly, but nothing like a big winter from back home.

The hostel where I stay is quite nice and it’s good to hear again people speak all kind of languages around you ^_^

It’s only when I took the train between the airport and the city centre and saw employees and school students doing their daily path that I began to realize that I was not here to gad a few weeks anymore but to spend (at least) one year of my life.

In any case, I feel I did the good choice 🙂

I arrived really early in the morning, after 24 hours of flight (with a transfer in Dehli). In other words, I was very jet-lagged. That’s why I am even prouder I was able to stand awake and go out celebrate my first Australian day overnight : austral Christmas barbecue (yep, 25th of July) then meh bar then nicer salsa bar.

First hangover, but no headache next morning and I even woke up early to continue many administrative tasks which are still to be done (bank account opening, flat search, etc…)

 

In the aftermoon, my school orientation day takes place. I meet a big part of my class: we are 27 in total, but some of us have not yet arrived in Australia. I was expecting 50/50, but we are a majority of international students (only 3 Australians!), including a surprisingly BIG proportion of Swedish; in fact, the school already has a network there, and moreover, Swedish education system allows to obtain all the money for a year of study abroad, even including payment of the plane tickets!

Besides explaining us the school usual running, the staff offers us a visit of the studios: it’s really exciting to discover a shooting room (with the green background hidden behind curtains) or dub recording room (micros on one side, tinted window between and the desk with many buttons on it on the other side) or a warehouse full of various accessories and stage set structures.

This time, it’s sure: it’s real! 😎

As planned, schedule will quickly become very loaded, even more if I get a side job. But this first introduction was very stimulating: I think I will do great team work with my new colleagues  and that I won’t bore myself 🙂

 

Pleins de photos et plein de mercis

mai 13th, 2016

Hello !

Avec un peu de retard, voici toutes les photos du voyage…

Hong-Kong :

  • Salar de Uyuni

Hong-Kong


Corée du Sud :

  • Sucre

Séoul

Sokcho

Gyeongju

Busan


Japon :

  • Cochabamba - La Paz - Copacabana

Fukuoka

Osaka

Kyoto

Miyajima

Hiroshima

Gifu

Nagoya

Tokyo


Taïwan :

  • Puno

Taipei

Hualien

Parc Taroko

Dulan


Philippines :

  • Cuzco - Machu Picchu

Manille

Banaue

Sagada

Anilao


Australie :

  • Ubud

Nouvelle-Zélande :

  • Padangbai

Etats-Unis :

  • Gili Air, via Lombok

Mexique :

  • Mont Rinjani, via Lombok

 

 

La Terre est ronde, Episode VIII : Bis repetita, but not the same

Remerciements / Thanks :

Hong-Kong : Al, Gordon, Hu, Hui, Yan et mon compagnon de  chambrée anglais dont j’ai oublié le prénom.

Corée du Sud : Alessandro, Allison, Ghali, Hee, Kim, Megan, Oliver, Pablo, Stevan, Sunny et Tom.

Japon : Amandine, Amelia, Benji, Brian, Cindy, Clet, Florence, Frank, Hiromi ainsi que son ami dont j’ai oublié le prénom, Isabelle, Lucinda, Mamie Junko, Marlène, Kirsten, Lina, Lorraine, Maia, Mejdou, Nikko,Nikola, Tom, Vincente, Winnie, Yoshi et le retraité Japonais rencontré à l’hôtel d’Hiroshima.

Taïwan : Alec, Colton, Haluk, Inza, Ismael, Jacob, Kara, Kyle, Kyra, Leonie, Monique, Montse, Phil, Sarah, Yz Zhi, ainsi que les clients et le personnel de l’hôtel à Dulan.

Philippines : Andrew, Carl, Hamich, John et sa copine dont j’ai pas retenu le nom, Kirsten (encore 🙂 ), Krassy, Lino, Lorraine (encore 🙂 ), Lova, Nicolas, Omar, Oscar, Ricardo et Ruben.

Australie : Adam, Alicia, Anatole, Andreas, Brice, Carlo, Cat, Chloé, Clara, Clémence, David, Donatien et son binôme dont je n’ai pas retenu le nom, Eden, Elissa, Emilie, Hector, Inès, Jacques, Jonathan, Louis, Marie, Mélissa, Manu, Marlieke, Myra, Nico, Pia, Ron, Shannan, Silvana, Summer, Tony, ainsi que les autres clients et le proprio de l’hôtel de Cairns où j’ai fêté Noël et le papy Indonésien que j’ai croisé sans cesse dans la cuisine de l’hôtel de Sydney.

Nouvelle-Zélande : Anne, Bruce (encore 🙂 ), Christina, Inga (encore 🙂 ), Lisa, Michel, Noémi, Peter, Tarvi (encore 🙂 ), Tony (encore 🙂 ), ainsi que les clients de l’hôtel à Whitianga …et bien évidemment tous les conducteurs qui m’ont pris en stop.

Etats-Unis : Isabelle, Lisa, Megumi.

Mexique : Adrien, Andrea, Arnaldo, Aura, Cesar, Daniela, Danny, Eduardo, Hassen, Irina, Lic, Mathieu, Matteo, Miguel, Pome, Rod, Sasha, Steve, Susie, Victor, Victor (pas le même) et l’Américain dont j’ai zappé le nom à l’hôtel d’Ensenada.

L’Histoire est Ronde : les Philippines en 5 minutes (et pas plus)

avril 3rd, 2016

Bon, alors vous avez déjà eu Hong-Kong, la Corée du Sud et Taïwan…. mais si je vous dis « Philippines », à part une image d’îles exotiques, y a pas forcément grand chose qui risque de vous venir en tête.

Pour commencer, les premiers habitants des Philippines sont ni jaunes, ni blancs, ni verts mais… noirs et venus d’Afrique. Leurs descendants – baptisés Negritos – habitent toujours certains territoires de l’archipel. Par la suite, d’autres populations asiatiques débarquent à leur tour.

Les îles – pas encore unifiées en un seul et même état – entretiennent des contacts avec de nombreuses puissances, telles l’Inde, la Chine et le Japon.

Au seizième siècle, les Espagnols – guidés par un vague type du nom de Magellan – arrivent et décrètent que le gâteau leur appartient. Peu après, Magellan est tué durant une bataille. Pas de bol, Magellan. Le nom donné à l’archipel vient ainsi du roi Philippe II d’Espagne. Autre élément importé : la religion. Si l’essentiel des Philippins sont aujourd’hui Catholiques, au contraire des pays environnants, cela vient de la colonisation espagnole.

Durant les siècles qui suivent, les Espagnols bataillent contre un peu tout le monde, colonisés à l’intérieur, nombreux gourmands à l’extérieur (autres pays européens, Brunei, pirates de Chine et du Japon…), mais tiennent bon, le territoire ayant un intérêt stratégique majeur pour le commerce maritime avec leurs possessions en Amérique du Sud.

La période de colonisation n’est – par définition – pas toute rose, mais elle apporte néanmoins un accès à l’éducation bien plus important que dans nombre de territoires colonisés voisins. Et à vrai dire, même plus important que certains pays européens à l’époque.

Bon, évidemment, les colonisés finissent quand même par en avoir ras le bol, et à la fin du 19ème siècle, une révolution éclate. Elle est plutôt mal engagée …jusqu’au moment où un troisième acteur intervient : l’Oncle Sam. Les Etats-Unis ont en effet déjà l’Espagne dans le collimateur, désireux qu’ils sont de les éjecter de Cuba.

Et en 1901, les Philippines deviennent indép-… pardon, une colonie des Etats-Unis. L’allié d’un jour a retourné sa veste. Oui, on vous apprend pas ça à l’école.

Mais bon, vu que par rapport à la philosophie de politique étrangère globale des USA, ça le fait pas trop d’avoir des colonies, un protocole est mis en place pour permettre un accès graduel à l’indépendance, la vraie sans additifs ni conservateurs.

Manque de chance, la seconde guerre mondiale éclate et, devinez qui débarque ? Oui, les Japonais, encore et toujours eux. Décidément. Evidemment, les années qui suivent ne sont pas très marrantes pour la population.

Et c’est donc finalement en 1946 que le pays obtient son indépendance. Plein d’autres choses plus ou moins rigolotes se passent dans les années qui suivent, mais on va éviter de trop de vous bourrer le crâne pour aujourd’hui 😛

Stop chrono !
A une prochaine 🙂

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Chiapas quoi dire

mars 29th, 2016

Deux avions plus tard, me voici donc arrivé dans l’état de Chiapas, que tous mes amis de Cabo San Lucas m’ont décrit comme le top du Mexique.

A l’hôtel de Tuxtla Gutiérrez, la capitale fédérale, je rencontre un groupe constitué de plusieurs Mexicains et un Espagnol, et on part en vadrouille ensemble pendant plusieurs jours. On est en pleine Semana Santa (Semaine de Pâques), donc il y a également énormément de nationaux en vacances, et les hôtels sont bondés.

Pas d’anecdote vraiment croustillante à raconter, donc je balance les photos.

Ah si : au bout de 200 jours de voyage, j’ai finalement eu une turista, probablement via un fourbe arroz con leche (riz au lait). Youhou.
(Heureusement, ça n’a duré que 2 jours)

Bref, sans transition.

Cañon del Sumidero :

On dit bonjour aux Messieurs.

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San Cristobal de Las Casas :

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San Juan Chamula :

Proche de San Cristobal, petit village très fréquenté, mais par des locaux, donc immersion sympa 🙂

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Ruines Mayas de Palenque :

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Agua Azul :

Je m’imaginais à un truc sauvage, je découvre un site étouffant sous les échoppes, et bourré de monde en ce week-end final de Semana Santa.

Néanmoins, c’est définitivement pas moche, et en continuant un peu sur le chemin, la foule et les échoppes se font un peu plus rares.

L’eau est tellement belle et la chaleur tellement étouffante que je finis par prendre un petit bain vite fait 🙂
Un site qui mériterait définitivement d’être réessayé en dehors des vacances.

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Où l’on parle de mammifères, et comment une bourde se transforme en épopée

mars 21st, 2016

J’en étais donc resté à Ensenada. Ensenada, c’est mignon, mais il n’y a vraiment pas grand chose à faire. Et puis ce n’est pas le véritable but que je me suis fixé en entrant au Mexique.

Non, mon but, c’est d’aller faire un coucou à un ami Mexicain rencontré durant le Petzl RocTrip dans les Balkans. Ensenada est situé dans le Nord de la Basse-Californie (Baja California), mon ami vit à Cabo San Lucas …dans le Sud de la Basse-Californie du Sud (Baja California Sur).

C’est juste à 1500 bornes 😛

Comparé à mon périple dans l’outback australien, c’est d’une certaine manière pas grand chose. Sauf qu’ici, c’est un peu plus galère que je l’imaginais pour les transports. Et il n’y a pas de villes-intermédaires suffisamment grosses sur 90% du trajet pour étaler le voyage sur plusieurs jours.

Il y a bien un bus, mais il prend plus de 20h …et coûte quasiment aussi cher que l’avion.
Va pour l’avion.

J’atterris à La Paz. Deux jours, un bus et 2h plus tard, j’atteins enfin Cabo.

Les retrouvailles à peine entérinées, on embarque sur un bâteau, et j’en prends plein la vue.
¡Que buena idea, Mexico! 😎

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Une baignade et plusieurs soirées arrosées plus tard, j’ai enfin l’occasion de profiter de l’attraction-phare de Cabo.

Oui, il ne s’agit donc ni des pélicains, ni des rochers, ni des otaries.

Il s’agit des BALEINES.

Qui sont vachement faciles à prendre en photo, d’ailleurs, jugez plutôt 😛 :

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Oui, bon, hein.

A ma décharge, ça va vachement vite : on scrute l’horizon, dès qu’on voit un nuage d’eau jaillir, le bateau fonce dans cette direction, et quelques instants plus tard, le bestiau sort puis replonge dare-dare.

Encore heureux, on est potes avec le photographe pro qui travaille sur le bateau 😎 :

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Ce spectacle derrière moi, je pense qu’il est temps de prendre congé de mes hôtes et trouver un moyen de retourner en Californie américaine. Sauf que paf.

Un matin, en consultant mes mails, je découvre que ce que je croyais dur comme de fer depuis des mois et des mois est un écran de fumée : mon vol retour des Etats-Unis ne décolle pas de Los Angeles …mais pas de New York.

Si vous êtes nuls en géographie américaine, allez consulter une carte.
Et prenez un double-décimètre.

Oui, voilà.
Petite différence.

Il n’est du coup plus du tout question de revenir en Californie américaine. Et tant qu’à devoir se déplacer vers l’Est, je me dis que ça n’est pas plus mal de prolonger un peu mon séjour au Mexique, afin de découvrir des endroits un peu plus « authentiques »  🙂 (car malgré ses atouts maritimes indéniables, Cabo reste avant tout une récente station balnéaire bling-bling)

¡Adelante, compañeros! 😎

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¡Ay, caramba! ¡Tacos y pepitos!

mars 9th, 2016

Los Angeles, c’est grand.

Très grand.

Trop, même.

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Moi qui aime découvrir les villes en marchant, c’est bien difficile, voire impossible, de le faire ici. A cela s’ajoute un système de transports en commun étonnamment pas très au point (par exemple, aucune station de métro dans les environs de mon hôtel, à West Hollywood). Et même en mini-bus ou voiture type Uber, les distances et les temps pour les couvrir restent gigantesques.

Il y a sans aucun doute des coins éminemment sympathiques dans cette grille de rues géante, entre villas de milliardaires d’un côté et ghettos de pas-du-tout-milliardaires de l’autre, mais l’ensemble est trop vertigineux pour moi.

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Sans compter que la vie y est évidemment chère. J’essaie assez rapidement de me trouver un boulot par mes canaux habituels et tombe sur une offre un peu spéciale : il s’agit de participer à la construction d’un hôtel …dans lequel je dormirai durant cette période !

L’idée de construire quelque chose et le côté un peu fou de l’hébergement me séduisent, mais dans le même temps, le premier contact avec l’équipe de volontaires déjà en place me donne l’impression que je ne risque pas de m’attacher avec comme ça a été le cas lors de mes expériences passées en Asie et Australie. Le dilemme ne dure guère longtemps cependant, car je suis recontacté dès le lendemain pour être informé que je ne suis finalement pas pris.

Dès lors, plus rien ne me retient à L. A., et, ayant entendu plusieurs fois du bien de San Diego (à 200km au Sud), je décide d’y poser mes valises. Grand bien m’en fait, c’est moins cher et à taille beaucoup plus humaine.

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Et puis surtout, ça va dans le sens de mon plan.

Quel plan ?

Le plan du pays-bonus, que diantre !

En 2010, j’avais déjà fait un détour imprévu par l’Uruguay à partir de l’Argentine.

Cette fois-ci, en regardant la carte et les distances il y a quelques semaines de cela, je me suis rendu compte que Los Angeles n’était vraiment pas loin du Mexique. Et que par conséquent, quel que soit le moyen de transport utilisé, ça devrait être jouable sans trop de difficulté.

Moi qui trouvait que mon voyage manquait d’Amérique Latine (et qui ai en plus toujours un œil soucieux sur le budget, au cas où je ne l’aurais pas assez rabâché), ça tombe vraiment bien !

Inutile de dire qu’une fois que l’idée a commencé à faire son bout de chemin dans mon esprit… 😎

Le passage de la frontière (accessible facilement depuis le tramway de San Diego) se fait sans souci et en très peu de temps, me voici à nouveau dans une atmosphère dépaysante. Ça me manquait et ça fait du bien ! 🙂

Entre la frontière et Ensenada (ma première étape, une centaine de kilomètres au Sud), la côte est vraiment superbe :

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Arrivé sur place, je comprends vite pourquoi la plage est prisée par les surfeurs (même si là, vu la météo…) :

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A la proxima! 🙂