Archive for octobre, 2014

Rakia photographique

dimanche, octobre 12th, 2014

Et voici les photos ! Il y en a pas mal …mais j’ai quand même l’impression d’avoir loupé pas mal de trucs ^^;;;

Bulgarie :

  • Buenos Aires

Sofia

Vratsa

Karlukovo

Rila


Macédoine :

  • Colonia

Prilep


Grèce :

  • Santiago

Turquie :

  • Valparaiso

Bafa Gölu


La Terre est ronde, Episode VI : Rock’n Rain over the Road

Remerciements / Thanks :

A partir de la Bulgarie : Adéla, Alex, Andrej, Andreas, Arnaud et Stéphanie, Cécile, Chang, Charles (le grand), Charles (le doc), Cynthia, Dani, Didier, Edouard, Gaétan, Geri, Gurvan, Ingo, Ioana, Isabelle, Javier, Jérôme, John, Jojo, Lionel et Véronique, Max, Michael, Nikolay le chauffeur de bus, Rajim, Romain, Sandro, Stephen, Tobi et un Tchèque anonyme dont j’ai oublié le prénom

A partir de la Macédoine : Charlotte, Claire, Guilhem, Josh, Joshua

A partir de la Grèce : Gaëlle, Michel, Nathan, Prune

A partir de la Turquie : Bob le chien du camping

 

Bretzel RocTrip, acte 2 : le mystère des T-Shirts aux pinces d’or

vendredi, octobre 10th, 2014

(Pour la partie 1, c’est ici)

Deux constantes marquent la premiere moitié de notre périple grimpistique :

  1. une météo excecrable 75% du temps (ce qui restreint evidemment drastiquement le nombre de jours, secteurs, voies et blocs grimpables)
  2. des trajets en bus toujours marqués par des incidents divers.

Retard systématique d’au moins une heure sur les horaires annoncés ? Oui.

Pneu crevé ? On l’a eu (sans pneu de secours dans la soute du bus, donc attente supplémentaire pour en acheminer un).

Chauffeur qui se retrouve dans un cul-de-sac parce qu’il ne connait pas la route ? Ouaip (marrant le demi-tour quand le bus trimballe une charette).

Mardi 23 Septembre :

Rila, notre troisieme et derniere étape bulgare, est tellement marquée par le sceau de l’humidité et du désarroi que nous (= ceux qui utilisent le bus comme unique moyen de transport) parvenons a convaincre l’organisateur du voyage de nous faire partir pour la Macédoine un jour plus tot que prevu.

Nous voila donc embarqués pour la frontiere bulgaro-macédonienne (avec une heure de retard au depart, mais la, c’est Gaetan et moi qui sommes coupables : lasses d’attendre sous la pluie la décision de partir ou non de Rila, on etait allés visiter le monastere voisin). L’examen des passeports a la douane bulgare prend un certain temps, mais on finit par passer.

C est parti pour la douane macédonienne. Deja, le gars a l’air moins commode (son flingue a la ceinture n’aidant pas a adoucir son image). Attente encore. Finalement, ça passe.

Mais en fait non.

Mic-mac : notre charette trimballe pas moins de 2000 T-shirts Petzl (destinés a ceux inscrits pour le Trip) et le douanier pense que nous voulons les revendre en Macedoine. Retour dans le no man’s land bulgaro-macédonien.

Que faire de ces T-shirts ? Laisser la charette en plan ?

Non, mieux.

Les organisateurs decident de nous faire passer par une autre frontiere (ce qui nous rajoute tout de meme trois grosses bonnes heures de route) : destination donc la frontiere bulgaro-…grecque ! Il est prevu de déposer les T-shirts a Thessalonique (en Grece donc), ou nous dormirons également. La Macédoine attendra le lendemain.

Sauf que… non, c’est deja fou, mais encore trop simple : le douanier bulgare refuse de nous laisser repasser dans l’autre sens… car nous n’avons pas eu le tampon indiquant que nous venons de Macédoine !

Re-demi-tour pour la douane macedonienne et son tampon, re-re-demi-tour pour la douane bulgare. On passe, enfin. On y sera restés deux heures et demie.

A Thessalonique, ca n’est pas encore fini car la ville est immense, et nous n atteignons notre hotel qu’a minuit. Ou nous nous dépechons de debarquer les 2000 T-shirts malefiques (ca fait beaucoup de cartons).

Parti pour parti, nous decidons d’aller manger en ville, puis ecumer un bar, voir peut-etre un peu plus. La musique est a 200 000 decibels et on risque d’etre moins vaillants le lendemain, mais on peut enfin se bouger et se défouler, au bout de cette journee épique.

Bretzel RocTrip, acte 1

vendredi, octobre 3rd, 2014

Lundi 15 Septembre :

Mon séjour à Sofia s’achève, et je dois à présent rejoindre par mes propres moyens le rassemblement de grimpeurs du Petzl RocTrip, dont la première étape bulgare est Vratsa, à environ 120 km au Nord de la capitale. Au bout d’une heure et demie/2 heures de bus, j’arrive à destination et découvre ce qui ressemble de premier abord à une charmante ville typiquement soviétique, avec ses immeubles gris en ruines. Comme il pleut toujours, le côté coquet du lieu s’en trouve accentué.

Je m’attendais – naïvement – à quelques banderoles « Welcome in Vratsa, Petzl RocTrip » ou indications du genre, mais que nenni. Je me rends donc à la mairie, où on m’indique – après recherches – que l’événement n’a pas lieu dans la ville, mais dans un village à la sortie de l’agglomération. Soit. Je prends donc un taxi qui, en tout début d’après-midi, me dépose à l’entrée dudit village.

Désert.

 

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Je suis accueilli assez rapidement par un déluge de pluie accompagné de tonnerre, et m’abrite souvent près d’un vieux système de télésièges hors d’état (du moins, je l’espère). Les maisons et poteaux du village sont souvent décorés d’annonces mortuaires en cyrillique. Ambiance.

Au bord de la rivière, je trouve cinq campeurs-grimpeurs tchèques présents ici par hasard, et non pour le Petzl RocTrip. Il ne peuvent me fournir aucune information et se content de partager mon désarroi par rapport à la météo. En fait, il ne s’arrête jamais de pleuvoir : ça faiblit ou ça se renforce périodiquement, c’est tout. Je n’ai jamais vu ça.

Vers 17h, je commence à caresser l’idée de revenir sur Vratsa lorsque je croise d’autres grimpeurs, qui m’indiquent l’emplacement du camp, un peu plus en contrebas. Il n’est pas très rempli, et pour cause : la caravane du Trip, en provenance de Roumanie, est piégée par les inondations monstres sur la route. Nous, premiers arrivants et grimpeurs tchèques indépendants attendons au bar du coin l’arrivée du gros du groupe et – peut-être – une accalmie pendant toute la soirée. La bière locale est notre seul réconfort.

Le lendemain matin, tout le monde est enfin là, et je retrouve Gaétan à l’hôtel à côté.

La pluie est toujours là… et n’a pas fini de s’inviter sur le voyage.

À suivre…

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