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Working Class Hero, Episode III : la fin qui fait psschht

lundi, février 5th, 2018

Et ça continue encore et encore,
c’est que le début, d’accord, d’accord

…comme chantait l’autre.

  • Mercredi 17 Janvier : je me lève tôt, comme d’hab. Je suis à l’heure, comme d’hab. Personne pour m’accueillir à l’entrée de l’immeuble où on travaille …j’ai envie de dire « comme d’hab » -__-
    Non seulement ça, mais en plus, il ne répond même pas à mes nombreux coups de fil. Je finis par contacter le proprio de l’appart dans lequel on travaille (j’avais récupéré son numéro par sécurité suite à l’épisode où on s’était retrouvés enfermés dehors). Lui non plus n’est pas au courant; je comprends que je ne suis pas le seul à avoir droit à son petit jeu de merde. 3 heures et demie plus tard, enfin, il me répond qu’il est désolé et qu’il a eu une « urgence familiale ».
  • Jeudi 18 : Rendez-vous à 8h.
    En fait non, à 9h.
    Désolé, c’était à 11h.
    (le tout à la dernière minute à chaque fois, évidemment)
    À 11h, miracle, on bosse pour de vrai.
    En plus, Vendredi est censé être mon dernier jour avec ce dufion et le client doit le payer, donc par conséquent, moi aussi (indirectement).
  • Vendredi 19 : je suis toujours au garde-à-vous comme une bidasse à 8h du mat’ devant ce maudit immeuble.
    En fait, non : mon employeur de haut vol a un …enterrement (il est de notoriété publique qu’on apprend toujours qu’on assiste à un enterrement à la dernière minute le jour même)
    Mais il me paiera pendant le WE, promis.
    Et Lundi, on y repart. Hein. Youhou.
  • Samedi 20 : pas de réponse à mes sms lorsque je lui demande un lieu et une date pour me payer.
  • Dimanche 21 : « oh mon père s’est pété la jambe, c’est pas de bol », « pas avant Mardi »

Sur ce, je contacte à nouveau le client pour « comparer nos notes », et celui-ci commence légitimement à en avoir plein les coucougnes des histoires de notre huluberlu partagé.

Il décide de mettre fin prématurément au travail, de payer Ducon 1er et d’arrêter les frais, là.
Malheureusement, bien qu’il comprenne ma situation, il ne peut rien faire pour moi, car l’accord était entre mon « patron » et moi; mais il accepte tout de même de me prévenir quand il paierai l’andouille, histoire que je sache quand il dispose de liquidités suffisantes pour me régler à coup sûr.

Aujourd’hui, cela fait dans les 3 semaines que j’ai terminé ce boulot infernal et 2 semaines que je sais que le client a réglé le cas social. Je ne vous surprendrai malheureusement pas en vous apprenant que l’autre joue le mort.

Bref, j’ai bien les sphères, pour parler poliment.
Ces 2 semaines très imprévisibles et très essentiellement impayées m’ont épuisées mentalement et moralement.
Si je n’ai pas perdu d’argent (j’ai malgré tout remboursé mon investissement initial et suis allé un peu au-delà), je suis très loin du gain initialement envisagé et je ne dispose plus de périodes propices pour bosser avec des gens moins véreux dans la construction.

En effet, l’école a rouvert (même si le second semestre n’a pas encore commencé) et je dois m’atteler au montage du documentaire qu’on a tourné en Décembre. Comme il y en a pour 5 heures de rush et que la version finale doit faire dans les 10 minutes, autant dire que j’ai un paquet de travail de ce côté…

Si je ne commence pas la tâche maintenant, je vais me créer des problèmes ultérieurement quand les cours recommenceront et qu’on commencera à s’atteler à nos films de thèse.

Oublié l’espoir d’une semaine de break pour découvrir la Tasmanie 🙁
Il faut quand même que je prenne une pause, puisque je n’en ai jamais eu aucune réelle depuis le début officiel des vacances un mois et demi plus tôt.

À la dernière minute, je prends un vol aller-retour pour Brisbane, où vit toujours ma vieille canaille de collègue de l’Institut Pasteur de Lille (oui, ça date).

Malheureusement, Zeus, Jupiter, Jean-Pierre Pernault ou les trois à la fois ne sont pas de notre côté durant ce week-end prolongé, puisque la région de Brisbane s’avère à ce moment précis être le seul endroit d’Australie où… il pleut.

Ça fait quand même plaisir de changer d’air et revoir une connaissance fidèle 🙂
En plus, il m’a préparé un truc aux petits oignons, avec location de maison et visite de coins que je ne connaissais pas du tout (avoir une voiture à sa disposition, ça aide). Et puis le Dimanche est aussi plus généreux niveau météo.

C’est tout pour cette fois ! 🙂


(Ça, c’était le Dimanche matin depuis le jardin de la maison louée, donc c’était encore vachement humide. Visez la montagne au fond)