Langues Pulpeuses

Voyager c’est bien. Echanger, c’est mieux.

C’est pourquoi je me suis un minimum intéressé aux différentes langues que je pourrais avoir à massacrer employer.

Dans l’ordre du parcours :

Le Thaï :

On commence très fort.

Comme beaucoup de langues asiatiques, le Thaï est une langue tonale. C’est-à-dire que selon le ton avec laquelle vous prononcer une certaine syllabe, celle-ci peut avoir des sens très différents. Il y a cinq tons différents : bas, médian, haut, descendant et ascendant.

Fort heureusement, l’alphabet n’est jamais composé que de la bagatelle de 20 consonnes (écrites avec 44 lettres) et 24 voyelles (écrites avec 13 lettres).

Curieux de voir quelle tête ça a ?

Hop.

Vous avez bien sûr tous reconnu l’Article Premier de la Déclaration des Droits de l’Homme. 😛

Grand philosophe, je préférerai donc privilégier l’emploi de l’oral à celui de l’écrit.

Mais l’oral aussi, c’est « particulier ». Là aussi, Comme beaucoup de langues asiatiques, outre les tons déjà évoqués plus haut, il faudra ponctuer vos phrases de mots différents selon vos propres caractéristiques ainsi que celles de la personne à qui vous vous adressez (le sexe et l’âge étant les critères principaux).

Ainsi, étant un homme, il faudra que je conclue chacune de mes phrases par un magnifique :

crabe

« khrab »

Le Khmer :

Pas mal de points abordés ci-dessus pour le Thaï valent aussi pour le Khmer. Cependant, je vous rassure : la langue comme l’alphabet sont

…complètement différents.

Le Vietnamien :

Arrivé à ce niveau, vous vous dites : « ça va, on a compris : langue tonale, petits mots doux, alphabet incompréhensible, blabla… »

Et bien…

…pas tout à fait.

Le Vietnamien est en effet l’une des rares langues asiatiques (avec le Turc notamment) à employer un alphabet latin. Ce qui va me faciliter grandement les choses. 🙂

Et les autres…

Vous pensiez qu’une fois l’Asie quittée, mes déboires linguistiques seraient moindres, entre l’Anglais en Australie et l’Espagnol en Amérique du Sud ?

Et bien… pas tout à fait là non plus. Il faut savoir en effet que la Bolivie compte plusieurs langues indiennes officielles, telles le Quechua et l’Aymara, et que l’Espagnol n’est pas pratiqué (et compris) par toute la population.

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