Archive for avril, 2010

Salé-sucré

vendredi, avril 30th, 2010

Hier, je suis arrivé à Sucre, la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Je n’ai pas encore eu le temps d’explorer la ville, mais comme je ne vous avais pas montré la fin de mon tour de 3 jours, en l’occurrence le désert de sel baptisé Sayar de Uyuni, voici quelques extras :


« Du sel. Qu’eeest-ce que ça peut bien être ? »


J’ai pu assister simultanément à un coucher de Lune et un lever de Soleil 8)


Le truc favori à faire lorsqu’on est ici, ce sont les illusions d’optique (avec plus ou moins de réussite) Les possibilités sont un peu infinies.


Au milieu de nulle part, une autruche, seule. Difficile de savoir comment elle a pu arriver ici…

Bolivie, pot pourri

mercredi, avril 28th, 2010

Et tout ça en même pas 3 jours 8)

Du lagon, y en a foison :


Laguna Blanca


Laguna Verde


Laguna Colorada

Du bestiau, y en a par lots :


Flammants


Autre flammant


Vicuñas


Lamas


Couillon d’Eaux Thermales

Du caillou, y en a vindiou !


Geyser


Cailloux


Caillou


Repos après escalade jusqu’au sommet


Et au cas où vous en douteriez…


…c’était vraiment très haut.


Oh, un trou.


Nananère.

Le reste, l’est pas en reste !


D’un Z qui veut dire Zugo…

dimanche, avril 25th, 2010

Zugo, Zugoooooooooo !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Aujourd’hui, j’ai loué un vélo pour explorer les environs de San Pedro. Le véhicule est acceptable, la route est acceptable, la chaleur est acceptable.

Le vent et sa copine la poussière un peu moins.

Une cycliste chilienne sans la moindre protection au visage parvient à me doubler en pleine rafale; je me demande comment elle fait. J’opte pour la solution la plus plausible, à savoir l’incantation magique.

Je me rends à Pucará Quitor où se trouvent quelques vestiges de la présence passée des « indiens » Atacameños. Puis je prolonge jusqu’à Catarpe; pendant un bon moment, je pédale seul au milieu de cailloux et de cailloux et de cailloux… J’ai un peu l’impression d’être Zorro accourant au galop (sur son BX Tornado).

N’empêche, ils devaient bien s’amuser les Atacameños, sans vélo tout-terrain…

Prochain épisode : la Bolivie, du désert de sel, des lacs, du volcan, des geysers, du flamant (l’oiseau, pas le Belge, pour les nuls)… C’est du moins ce qu’on m’a promis pour les prochains jours…

Hasta Luego los Pitufos*.

*Schtroumpfs, en espagnol.

Du Caillou, y en a beaucoup II : Le Retour de la Revanche

dimanche, avril 25th, 2010

Après une bonne grosse quinzaine d’heures de bus, me voici donc à San Pedro de Atacama, dans le désert le plus aride du monde à ce qu’on dit.

Le village a un côté Western Spagghetti …avec les tonnes de Tour Operators en plus. Il y en a tellement et tant de programmes, qu’actuellement je suis un peu perdu sur la suite des mes activités : volcans, geysers, observation d’étoiles, vélo, escalade, surf des sables… Et évidemment, ça peut coûter bonbon. Peut-être qu’une bonne nuit de sommeil me permettra d’y voir un peu plus clair (ou pas).

En attendant, j’ai eu droit à un premier aperçu gratoche : le conducteur du bus s’est arrêté en cours du trajet pour que nous puissions profiter de la Valle de la Luna 8)

La Serena la bien nommée

jeudi, avril 22nd, 2010

Un bus de nuit et presque 500 km plus tard, me voici toujours un peu plus au Nord et toujours sur la côte, à La Serena.
La ville porte bien son nom : c’est petit, c’est calme, et il n’y a à vrai dire pas grand chose à faire sur le lieu en lui-même. Je pourrais aller explorer la vallée de l’Equi un peu plus dans l’arrière-pays, mais je n’ai pas trop envie de courir à droite à gauche avant de prendre un nouveau bus vers le Nord. L’hôtel et son personnel sont sympas, on est à nouveau que 2 clients (moi et un Belge parcourant le continent à vélo), je me débrouille toujours un peu mieux en Espagnol, la radio diffuse de la musique sans pub en boucle, le soleil nous rejoint dans l’après-midi, une bouffe est prévue pour le soir… Des fois, faut juste pas se prendre la tête.

Allez, je vous laisse avec la porte de ma chambre actuelle.

Prochain épisode : San Pedro de Atacama, ou le désert de sel et la Bolivie toute proche…

Chili Express

mercredi, avril 21st, 2010

Aucun des pays que j’ai traversé jusqu’à présent ne l’a été dans son intégralité. Ça n’a jamais été le but d’ailleurs. Il n’empêche que je trouve cela particulièrement frustrant pour l’Argentine et le Chili.

Bref, je le savais depuis le début, le Chili va prendre l’apparence d’une course vers le Nord en une semaine, direction la frontière bolivienne.

Ai-je précisé qu’il y a la Cordillère des Andes et un désert en chemin ?
Ben maintenant c’est fait.

Je n’ai pas des tonnes à raconter sur Santiago, vu que je n’y ai donc passé que 24 heures. La chose la plus notable que j’aie faite a été de me rendre au jardin municipal situé près de la bibliothèque nationale; construit sur une colline, il offre à son sommet une vue sur l’ensemble de la ville, ses gratte-ciels. Et accessoirement les Andes derrière.

Aujourd’hui, direction Valparaiso un peu plus au Nord et carrément sur la côte. La ville est réputée pour son vieux quartier aux maisons colorées et construit sur les hauteurs, ainsi que pour avoir attiré nombre d’artistes en son temps.

Je me trouve être l’unique client de l’hôtel que j’ai choisi, c’est assez rigolo (en soirée, un Hongrois vient doubler les effectifs). Apparement, c’est un peu l’arrière-saison ici.

Alors que je me promène dans les rues plutôt désertes du vieux quartier, une musique metal-grunge-hardcore-destroy émerge d’une fenêtre. Décalage assuré (inutile de dire que j’adore 8) ). Ça me rappelle l’hôtel à Sydney, quand j’entendais chanter la chorale de l’église voisine (peut-être faut-il préciser que j’étais aux toilettes à ce moment précis).

Quelques minutes plus tard, alors que je photographie une facade, une habitante me demande : « ¿Está frío? ».
Pour les réfractaires à l’espagnol mais qui me connaissent quand même, je vous donne un indice : je suis habillé comme d’habitude.

Allez, la parlotte est terminée pour aujourd’hui. Demain, j’essaierai d’explorer un peu plus la ville, avant de changer à nouveau de place.

Santiago :


Le jardin municipal.


La fontaine de Neptune dudit jardin.


Un bout de la Plaza de Armas. J’ai pris la photo à cause du chien; y en a plein dormant comme ça dans la rue, dans ce pays.

Valparaiso :

OSS117 : Tango fatal à Buenos Aires

dimanche, avril 18th, 2010

Bon, en fait, à part la ville, le titre de l’article a rien à voir avec le contenu. (Mais j’aime bien les titres qui pètent alors vous ferez avec)

Aujourd’hui, j’ai exploré pour la dernière fois la capitale argentine, notamment le quartier de La Boca, sur lequel on m’a bien averti de ne surtout pas franchir la ligne de chemin de fer.

Comme le trajet en bus est très court et qu’en plus, je suis impatient, je descends plus tôt que prévu, et forcément, je me paume un peu. Alors que j’emprunte une rue, une habitante du quartier me siffle plus ou moins, me dit « No. No. » et me montre la direction opposée. Comme je suis un garçon bien élevé, j’écoute la Madame.

Voilà, c’est vachement court aujourd’hui. A partir de demain, direction le Chili, Santiago pour être plus précis. Chili que j’aurai fait attendre un peu plus longtemps que prévu; j’espère qu’il ne m’en tiendra pas rancune…


Un truc qui n’a rien à voir avec le quartier en particulier : dans toute la ville, les arrêts de bus et les panneaux d’identité des rues semblent être financées par de grosses multinationales…

Le Bonus

samedi, avril 17th, 2010

Je me suis fait un petit plaisir hier : j’ai fait un pays de plus que prévu 8)

Buenos Aires étant proche de la frontière uruguayenne, j’ai pris le ferry et suis allé faire un tour à Colonia, une petite ville sur les rives du Rio de la Plata (littéralement : Fleuve d’Argent.) En fait, c’est la plus ancienne ville du pays. Malgré la présence de touristes, l’endroit est très calme; en me promenant dans le Barrio Histórico – la vieille ville – je ressens comme une atmosphère de village provençal hors-saison…

Buenos Aires mais muchos pluites

jeudi, avril 15th, 2010

L’Amérique du Sud a pour l’instant un goût très européen. Comme l’hôtel où je suis est sympa, je décide de prolonger mon séjour argentin au-delà des 3 jours initialement prévus; le Chili attendra la semaine prochaine. Malheureusement, la pluie a elle aussi décidé de prendre du bon temps dans le coin, ce qui est très frustrant quand comme moi on aime découvrir les villes en marchant.

Buenos Aires est une ville chargée de patrimoine et avec plein de quartiers sympatoches. Vous avez droit à un petit aperçu à la fin de cet article.

Je ne suis pas encore fixé sur ce que je ferai dans les prochains jours, peut-être sortirais-je un peu de Buenos Aires (voire même irais en Uruguay, c’est tout proche), peut-être pas.

Histoire de tester les incontournables, j’ai fait un cours de tango Lundi (vous avez déjà vu Robocop danser ?) et ce soir… je vais assister à un match de la Copa del Libertador dans un gros stade de la ville 8)


La cuisine de l’hôtel où je crêche 🙂


En me promenant entre San Telmo et El Centro, j’ai rencontré une fille 😉


La Plaza de Mayo. J’ai pris la photo juste à cause des banderolles dans le fond. Les Argentins ont la fibre protestataire comme les Français; outre les réclamations sur les pensions des anciens combattants illustrées ci-dessus, j’ai assisté à un concert de casserolles et une pluie de tracts pour manifester contre les abus des banques et à la célèbre marche hebdomadaire des Mères de la Place de Mai, en mémoire des nombreux disparus victimes de la dictature à la fin des années 70.


Un des arbres près de la Plaza Francia; dans l’un d’entre eux, un SDF a installé sa tente de fortune.


Le Cimetière de Recoleta; en gros, c’est le Père Lachaise local.


Miaou.

Ié mé demierde pas trop mal

lundi, avril 12th, 2010

Dimanche soir : dernière nuit australienne. Alors que je me promène dans Hyde Park – en plein centre-ville donc – un possum descend de son arbre et vient tranquillement me renifler sous les yeux d´un jeune couple incredule. Ca me rappelle l´Australie Occidentale. Dois-je y voir le signe que la boucle australienne est bouclée ? Toujours est-il que je n´ai jamais vu de bêtes se laissant aussi facilement approcher que celles de ce continent.

Lundi matin 10h30 : je quitte donc un continent, direction un autre.

Lundi matin 10h30 : j´arrive donc sur un nouveau continent, en provenance d´un autre.

¿Que pasa?
Hé oui, je me suis pris dans la tronche le pire décalage horaire possible : le voyage a duré une dizaine deures, mais je vais du coin où le soleil se pointe en premier vers celui où il se montre en dernier…

Pour l´instant, pas grand chose de particulier à dire sur mon nouveau terrain de jeu, à part que la vue aérienne des montagnes chilio-argentines a de quoi faire battre des records d´apnée, et que j´ai d´ores et déjà commencé à mettre en pratique mon très jeune espagnol.

Hasta luego.

PS : Oui, vous avez remarqué, les accents sont de retour. On dit merci le clavier espagnol.